Résumé en 5 secondes : Découvrez comment identifier les membres de votre personnel aux prises avec des difficultés financières afin de pouvoir les guider vers le mieux-être financier.
Ne pas pouvoir payer les mensualités de son hypothèque ou celles de sa carte de crédit, devoir réduire ses dépenses d’épicerie ou pire encore, se retrouver insolvable, sont autant de situations angoissantes qui peuvent arriver n’importe quand, à n’importe qui.
Si chaque parcours est différent, le coût actuel de la vie et l’inflation aggravent encore plus les difficultés financières des Canadiens et Canadiennes. D’ailleurs, un sondage mené par Desjardins en mars 2022 révélait qu’une personne sur cinq éprouve des difficultés financières[Note 1]. Les personnes en milieu de vie active (31-49 ans) et celles en préretraite sont plus susceptibles d’avoir du mal à respecter leurs engagements financiers[Note 1].
Souvent tabous, les problèmes financiers sont perçus comme honteux à la fois sur le plan personnel et professionnel. De plus, près de la moitié des travailleurs et travailleuses admettent que le stress financier affecte leur rendement au travail[Note 2].
Savoir détecter le malaise financier
Il importe donc de savoir détecter les signes indicateurs de ce genre de soucis pour pouvoir aiguiller et soutenir le mieux possible les personnes touchées. Voici ce qui doit vous mettre la puce à l’oreille :
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Plus de distractions, de présentéisme et d’absentéisme
Quand on a du mal à joindre les deux bouts, il est fréquent de faire des insomnies, et qui dit insomnies, dit fatigue mentale et physique. Comme l’indique l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, cette fatigue peut ensuite se répercuter sur la qualité et la quantité du travail et se traduire par des distractions, moins de motivation ou des erreurs. L’Agence mentionne aussi qu’une augmentation des arrêts maladie et des invalidités à répétition pourrait également être le signe d’un malaise financier[Note 2].
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Départs à la retraite reportés
Le passage à la retraite représente un stress pour ceux et celles qui n’ont pas assez épargné[Note 1]. Ces personnes peuvent même retarder leur départ à la retraite parce qu’elles n’ont tout simplement pas les moyens d’arrêter de travailler. Un phénomène que l’on voit d’ailleurs de plus en plus au pays[Note 3].
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Demandes d’avance sur salaire
Enfin, une demande d’avance sur le salaire est un signe qui ne ment généralement pas. Comme il s’agit souvent d’une démarche difficile pour celui ou celle qui la fait, il faut savoir l’accueillir en toute bienveillance. Il peut être bienvenu de proposer des coupons d’épicerie ou toute autre forme d’aide pour faire face aux dépenses du quotidien[Note 1].
Transformer le malaise en mieux-être financier
Briser le tabou lié aux problèmes d’argent n’est pas chose facile, mais les organisations peuvent jouer un rôle de soutien. En première ligne, les gestionnaires peuvent épauler leur personnel de façon proactive, non intrusive et sans jugement. Cela signifie
être à l’écoute de son personnel,
le comprendre et
le diriger vers des services de soutien offerts par l’organisation.
On peut ensuite aider le personnel touché à
améliorer sa littéracie financière à l’aide d’outils que propose le régime, tels que des webinaires sur l’épargne ou la gestion des dettes.
On pourrait aussi lui présenter
la possibilité de se constituer un fond d’urgence dans un CELI ou de consulter une planificatrice ou un planificateur financier pour établir une stratégie de consolidation de dettes.
Enfin, en général, pour faire face à ce genre de situation dans votre organisation, il est toujours préférable d’adopter un comportement humain et bienveillant.
Pour toute question sur l’ajout d’un CELI collectif à votre programme d’épargne-retraite collectif, consultez votre conseiller ou conseillère Relations client.